FAIRE VITRINE

Dans le cadre de son nouveau cycle de résidences A.I.R
LM Studio invite Sandrine Reisdorffer du 8.11.21 au 31.03.22: Faire Vitrine
Résidence, expositions, rencontres, happening 1, impromptues…
L’occasion aussi pour la plasticienne d’inviter d’autres artistes à dialoguer.

Happening 1 – Représentation de soi et empreintes de l’autre.

Durant une semaine, dans un apport de matière journalier, va se dessiner une installation en working progress menée dans un geste commun.
A la manière d’un tissage, les gestes et apports de chacun viendront faire empreinte sur la matière même – enchevêtrement d’images, tissages, dessin, peintures, textes…
– Erwan Badir
Diplômé des Beaux Arts de Marseille en 2019, Erwan Badir développe un travail et une recherche autour de la rencontre et notamment de celle – incongrue – de différents types de matériaux qu’il va détourner de leur sens pratique à toute fin plastique.
Si son terrain d’action se situe autour de la représentation de soi et du genre, il bifurque souvent en s’inspirant de la banalité de sa vie. Pas de discours, mais une poésie, une inquiétante poésie, d’une discrétion tonitruante.
– France Gaillet
Si depuis des années le travail de France gaillet se fait essentiellement sur toile, elle n’hésite pas à sortir du sentier de sa pratique pour explorer d’autres supports et matériaux, qui viendront enrichir l’ensemble de son œuvre.
Il en va de même de son regard étendu, où tout fait matière et prendra sens à travers le geste, improvisé, mais néanmoins guidé par le travail de la lumière.
– Sandrine Reisdorffer
Depuis les premières monstrations, en 2005, l’objet de la recherche de Sandrine Reisdorffer a trait au langage non-verbal. Une recherche comme une cartographie, en rhizomes, de gestes-caractères appartenant au registre de l’indicible. L’indicible. Une matière qui résulte de ce qui est induit de cultures, de croyances, de conditionnements et d’automatismes. Cet endroit où se jouent aussi nos actions inconscientes, où se livre une lecture de nos perceptions et de ce qui nous constitue en deçà des mots.
Ces matières – images mobiles ou immobiles – viennent questionner ce qui fait mémoire et persistance de sensations. Elles sont traces-indiçables dans un flux d’images incessant.
NOTA BENE : poursuirte, jusqu’au 15/12 de la diffusion de Marée, de Sandrine Reisdorffer, tous les jours à partir de 17h.