A l’occasion de ces Journées Européennes du Patrimoine, Danielle Ubéda présente chez LM Studio un aspect spécifique du Patrimoine, le Patrimoine Imprimé. Depuis les livres de copistes du Moyen-Age jusqu’au livre numérique, le domaine du livre a connu une expansion sans limite. Le livre d’artiste contemporain en est une composante qui depuis la fin du XIXème siècle, s’inscrit dans la longue histoire de la bibliophilie. Livres d’Artistes et éditions de création de l’artiste sont à découvrir chez LM Studio 5 bis rue du Portalet à Hyères.
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37èmes Journées Européennes du Patrimoine/ 19 et 20 septembre 2020
A l’occasion de ces Journées, Danielle Ubéda présente chez LM Studio un aspect spécifique du
Patrimoine, le Patrimoine Imprimé.
Depuis les livres de copistes du Moyen-Age jusqu’au livre numérique, le domaine du livre a connu
une expansion sans limite. Le livre d’artiste contemporain en est une composante qui depuis la fin du
XIXème siècle, s’inscrit dans la longue histoire de la bibliophilie.
Livres d’Artistes et éditions de création de l’artiste sont à découvrir chez LM Studio 5 bis rue du
Portalet à Hyères.
Pour mémoire, Gutemberg réalise la première bible imprimée en 1455, c’ est le premier livre
imprimé en série avec des caractères mobiles en métal de 290 caractères différents, trois ans de
travail ont été nécessaires à l’auteur pour imprimer ses 180 exemplaires alors que dans le même
délai un moine copiste, à la main, n’en aurait copié qu’une seule. Depuis le livre à travers les siècles a
connu une expansion sans limite jusqu’à l’e-book d’aujourd’hui.
Depuis les « Riches heures du duc de Berry » au XVème siècle en passant par « Les contes et nouvelles »
de La Fontaine  » illustrées par Fragonard en 1762 ou « Faust » de Goethe illustrés par Delacroix en
1828, considérés par certains plutôt comme « Beaux Livres »; William Blake s’illustre particulièrement
avec « Songs of innocence and of experience », souvent considéré comme le premier livre d’artiste il
fut réalisé en 1788.
Plus tard on peut également citer  » Parallèlement » de Paul Verlaine et Pierre Bonnard » en 1900, les
livres réalisés par Gauguin, Toulouse-Lautrec, Picasso par l’entremise de galeristes-éditeurs tels
Ambroise Vollard ou Daniel-Henry Kahnweiler ou « La prose du transsibérien » de Blaise Cendrars et
Sonia Delaunay en 1913.
Concernant le livre d’artiste, le terme apparait vraiment à la fin du XIX siècle et commence à
s’imposer dans les années 1920-1950.
La suite est riche et variée riche et il serait trop long d’énumérer toutes les étapes de ce riche
domaine éditorial que constitue la dénomination « Livre d’artiste » ainsi que la bibliophilie
contemporaine au sens large, car depuis les années 60 les définitions n’ont cessé de se complexifier.
Il n’en reste pas moins que ce domaine fait la part belle à la création de l’artiste qui travaille parfois
avec un auteur ou bien seul, parfois avec un éditeur et parfois s’auto-édite, ce qui est l’une des
spécificités du livre d’artiste parmi d’autres, l’autre en étant le tirage limité.

Source Danielle Ubeda  Septembre 2020